Le Canadian Jewish News (CJN) a demandé à 20 personnalités, principalement de Montréal, de s’exprimer à la veille du Nouvel An hébraique (Rosh Hashanah) sur une être, un personnage réel ou fictif qui les auraient inspirées.
J’ai choisi l’épisode biblique des « Filles de Tsélofrad » (Nombres 27;1-8) et des passages talmudiques y afférent pour présenter ce paradigme de femmes combattantes au sein de la loi juive.
« Elles s’approchent … Mahela, Noa, Hogla, Milka et Tirtsa … «Elles se rapprochent» dit la tradition orale du Midrash, en se réconfortant les unes et les autres, songeant que si les hommes soutiennent les hommes, la bonté de Dieu s’attache à tout un chacun sans discrimination de sexe. Elles ? Les cinq filles de Tsélofrad, cet homme de la tribu de Ménaché, mort, sans fils, dans le désert du Sinaï. Elles se tiennent debout devant Moïse et elles réclament, en tant que femmes, leur part d’héritage dans le partage de la Terre d’Israël alors pays de Canaan que les Hébreux s’apprêtent à conquérir. «Donne-nous une possession au milieu des frères de notre père» demandent-elles.
Il en fallait du courage pour se présenter devant la tente où siégeaient Moïse, tous les dignitaires et l’Assemblée d’Israël dans un lieu où a priori elles n’étaient pas convoquées et soumettre leur requête. »
Pour lire la suite de cet article de Sonia Sarah Lipsyc, paru le 15 septembre 2012 sur le site « Judaismes et Questions de sociétés », cliquez ici.