Vous pouvez continuer à témoigner en nous écrivant à slipsyc@csuq.org.
Avec nos remerciements.
Témoignage des intervenants
Eliette Abécassis, écrivaine
Je connais Sonia Sarah Lipsyc depuis de nombreuses années. Je peux témoigner que depuis Strasbourg, la communauté juive a bénéficié de son engagement, de son enseignement et de sa lumière. Ayant été invitée au centre Aleph afin d’y donner une conférence sur mon livre « Sépharade », j’ai pu constater son professionnalisme dans l’organisation de la conférence, son intelligence et sa finesse dans le dialogue et son
charisme. Sa sympathie à l’égard de tous fait d’elle, en plus d’un « Maître » de pensée juive, une personnalité qui sait unir et réunir de nombreuses personnes, de toutes tendances et de tous milieux. La profondeur de sa pensée et de sa connaissance en judaïsme fait l’admiration de tous, depuis les émissions juives du dimanche matin, à la télévision française, qui étaient très suivies. Je m’engage fermement pour le soutien et la continuation de son travail, qui me paraît être d’une immense valeur et d’un rayonnement national et international.
Gabriel Abensour, 23 ans, jeune leader du monde juif moderne orthodoxe, Jérusalem.
« J’ai eu le privilège de découvrir le centre Aleph il y a de cela presque un an. Dr. Sonia Lipsyc m’avait fait l’honneur de m’y inviter pour une conférence sur la dynamique de la Halakha (loi) en milieu séfarade. Si j’écris cette lettre aujourd’hui, c’est pour vous faire savoir que ce que j’y avais vu m’avait enchanté. J’ai déjà eu l’occasion de fréquenter bien des centres d’études juives, en Israël et en France, mais c’était la première fois que je découvrais un centre assez pluraliste pour y attirer un public sérieux et diversifie qui n’arrive généralement pas à trouver sa place dans les autres centres d’études trop idéologisés. En tant que personne impliquée dans l’avenir du monde juif et dans le monde de l’étude, je pense personnellement que ce public est précisément celui dont devraient se soucier toutes les communautés juives de par le monde. Il s’agit là de gens de qualités qui à long terme ne pourront qu’apporter bien des choses positives au monde juif. C’est pourquoi, je tenais à vous encourager à trouver les fonds nécessaires pour continuer l’aventure de ce magnifique lieu d’études qu’est le centre Aleph. Grâce à sa brillante directrice, je ne doute pas que ce centre aura encore beaucoup à apporter à la communauté juive de Montréal. N’oublions pas que l’étude a toujours constitué le cœur même du judaïsme et qu’il est primordial de permettre à chaque juif et juive de nos communautés de se plonger à leur tour dans les textes de notre Tradition. » Gabriel Abensour, 23 ans, jeune leader du monde juif moderne orthodoxe, Jérusalem.
Témoignages des participants
« J’ai adoré l’atelier talmudique de mercredi dernier, et comme à chaque fois, j’en suis sorti avec un grand sourire à l’âme. Merci à toi Sonia Sarah pour ton savoir et ta générosité à nous le transmettre. ». Elie Haddad, Pédiatre immunologue, chef du service d’immunologie-rhumatologie-allergie du CHU Sainte-Justine (Montréal).
« Il n’y a pas de mots assez précis, assez forts pour traduire ma gratitude envers Sonia (…) Aleph a participé non seulement à combler mes lacunes mais aussi à créer un espace de partage et de rencontres. Fermer ses portes reviendrait à nous rendre toutes et tous orphelin-e-s. Merci de les garder ouvertes le plus longtemps possible. » Zaida Rajda Mathieu, psychologue
« Le centre Aleph a été mémorable pour moi à plusieurs reprises, que ce soit du côté de la scène ou du public. J’ai d’abord appris l’existence de ce centre au cours d’une rencontre avec Sonia Sarah Lipsyc. Ce fut le début d’une extraordinaire aventure : la création par ALEPH du spectacle Sauver un être, sauver un monde. Le spectacle a réussi à sensibiliser des centaines de jeunes à travers une quinzaine d’écoles montréalaises à l’histoire de la Seconde guerre mondiale et aux valeurs humaines. Tout comme ce projet éducatif, le centre ALEPH s’est lui-même toujours montré un exemple d’entraide et d’espoir. Outre le spectacle, j’ai aussi participé à plusieurs ateliers, (…) et beaucoup appris sur la réalité juive d’hier et d’aujourd’hui. Non seulement je peux maintenant lire l’hébreu, j’ai aussi une vision plus large de la culture juive et de mon héritage. Je suis reconnaissante d’avoir trouvé chez Aleph une famille qui a à cœur ce qu’elle fait et qui partage ses connaissances avec intégrité et créativité. Merci aussi à Sonia d’avoir toujours été à mes côtés et de m’avoir permis de découvrir ce monde très chaleureux et érudit. » Catherine Shvets, 21 ans, étudiante en Philosophie et Education, Université McGill (Montréal).
« Je me rends en classe à ALEPH, le soir après le travail (après avoir laissé mes filles jumelles de 3 ans avec leur père) pour être dérangée ! Et ça marche!! Avec les excellents ateliers soit sur le Talmud soit sur la Kabbale, aussi sur la littérature et le théâtre, je pense réussir à m’approprier (quelque peu) nos textes, ceux de nos ancêtres ceux de nos contemporains et cela consolide mon identité (et ma connaissance) juive et je suis fière que ces cours se donnent en français au sein de notre communauté! Plus qu’une écoute passive, les discussions et interactions sont au rendez-vous. On se questionne sur le sens des textes et les leçons à retenir. Je me suis beaucoup attachée au centre ALEPH,(…). Les participants ont tous des parcours différents d’horizons divers pour certains qui ne fréquentent notre communauté que grâce à ALEPH et cela génère des questions et discussions captivantes! Aussi et surtout, le centre ne serait pas le même sans son pilier, la directrice du centre : Dr Lipsyc que nous appelons tous Sonia Sarah, qui a pour mission de rendre le centre vivant et significatif pour nous. Je suis devenue une amie d’ALEPH, je m’implique à titre de bénévole pour faire connaître le centre et pour participer au comité pour définir le ALEPH de demain. Je souhaite une très longue vie à notre centre ALEPH! Ce centre n’a pas son égal à Montréal. ». Julie Cohen Bacri, 32 ans, ingénieure réseautique à la STM pour le métro, ancienne participante au programme leadership de la CSUQ 2009.
« Aleph est en péril…. et avec, le magnifique travail de Sonia Sarah Lipsyc. Aleph est la seule institution dans notre communauté juive francophone permettant l’accès de nos textes saints à tous et toutes. Aleph est un lieu d’apprentissage, d’études et de pensées juives.
Nous ne pouvons pas laisser s’écrouler Aleph sans rien faire.
Sonia Sarah Lipsyc a réussi depuis 5 ans, par son érudition, sa grandeur d’âme et son intelligence à accomplir un travail remarquable par sa richesse et sa diversité.
Nous avons besoin de cette voix dans notre culture montréalaise.
Je vous propose de faire entendre votre voix en agissant en faisant un don pour permettre à Aleph de continuer d’exister. Il n’y a pas de montant qui n’est pas sa valeur, alors n’hésitez pas et faites un don à votre convenance. Merci de marquer, avec moi, votre différence en agissant pour notre culture juive francophone montréalaise. » Valérie Darmon, Maitre –praticienne en PNL et Hypnose.
« (…) le Centre est une création et une volonté de la CSUQ. Je trouverais dommage que les projets de la CSUQ ne soient pas intégrés dans une approche à long terme nécessaire pour créer une communauté d’apprenants. Or, grâce à Sonia Sarah Lipsyc, une communauté s’est structurée autour du Centre ALEPH pour rendre accessibles le judaïsme et la pensée juive accessible au plus grand nombre en français. Sans nous enorgueillir, nous pouvons dire que le Centre ALEPH est devenu la spécificité la plus remarquée de la communauté juive sépharade au Québec. Cet engagement doit perdurer. J’ajouterais que le Centre ALEPH créé des liens entre la communauté juive et la société québécoise grâce aux multiples conférences, colloques et évènements organisés avec le soutien de la CSUQ. C’est pourquoi je crois fermement que la CSUQ a un rôle à jouer dans l’Amérique du Nord francophone. Elle peut créer un pont entre nos coreligionnaires ashkénazes plus anglophones et la société québécoise majoritairement francophone. Au-delà de la structure, nous avons une spécialiste du judaïsme reconnu pour ses engagements envers les femmes, dans le dialogue interreligieux et dans la diffusion de la culture et la pensée juive. Sonia Sarah Lipsyc est une personne de talent et d’une intelligence raffinée. Fermer le Centre serait aussi perdre une personne d’exception pour le rayonnement de la communauté.
Je connais beaucoup d’amis qui vont aux cours d’Aleph et encore plus de monde qui le connaît. Pour ma part, j’allais au Centre toutes les semaines jusqu’à mon déménagement hors Montréal. J’y éprouvais un plaisir intense de pouvoir étudier une « parasha » (passage de la Torah lue à la synagogue le shabbat ndr), un peu de Talmud, de la grammaire hébraïque ou de l’histoire juive. Sans le Centre où serais-je aujourd’hui? Il m’a motivé à toujours aller plus loin dans l’étude. », Eric Y Debroise, 26 ans, bibliothécaire.